Saturday, August 02, 2008

Lecture(s)


Parmi mes lectures d'été , je varie les plaisirs..
J'ai déjà lu et parcouru pas mal de livres traitant de l'adoption.
Mon souci est que les ouvrages francais ne font pas références à notre cas de figure, l'open adotpion, puisque ce systeme n'existe pas en France. Au mieux on le trouve cité ou répertorié comme exemple, mais cela reste trop vague et trop peu développé pour satisfaire ma curiosité. Car l'adoption est un processus diverse; adopter un enfant venu de l'étranger ou bien adopter un enfant de plus de 1 mois par les organismes de santé publique nationaux ne relève pas tout à fait de la même démarche.

Pour autant ce qui est intéressant dans cet ouvrage, c'est la partie tournée vers l'accompagnement de l'enfant: toute la partie sur l'attachement de l'enfant est passionante même si là encore il faut aménager un peu les données.
Un chapitre m'a particulièrement intéressée qui essaie de répondre à cette question ;
Existe il des troubles de l'attachement chez les enfants adoptés à quelques jours?

voilà exactement le type de question qui tourne dans ma petite tête!

Ce que j'ai retenu, c'est que l'on peut parler d'une blessure primitive issue d'une théorie qui accorderait au nouveau né, une forme de conscience innée de l'aspect irremplaçable du lien avec leur mère génétique. Mais que l'on ne peut en rien prouver qu'il existe chez le nouveau né une préscience du rôle que la mère "devrait" tenir après l'accouchement. Après plusieurs études, les chercheurs ont montré comment le processus d'attachement se construit par étapes sur les premiers mois et avec les donneurs de soins (les care givers):en cas d'adoption précoce ce sont les parents adoptifs qui, dès la mise en route du processus, répondent aux besoins d'attachement du nouveau né.
( Rassurant de lire ces études et cette affirmation, je vous assure!!)
La pathologie du lien existe chez certaines personnes qui n'ont eu, après leur naissance, aucune relation avec leur mère biologique, mais on peut dire alors qu'elle peut également se rattacher à d'autres facteurs et pas seulement au traumatisme de la naissance. Il faudra differencier la pathologie du lien d'une pathologie de l'attachement.

La fin de l'ouvrage porte sur le développement de l'enfant,les étapes traversées,les difficultés particulières qui peuvent se manifester sur son chemin; voire les troubles rencontrés par l'enfant mais aussi par les parents.

Le livre se conclut par une page sur le bonheur d'être parents.
Et surtout sur l'enrichissement que l'aventure de l'adoption a apporté aux parents adoptants.

Les vacances approchent et de nombreux livres restent à lire...

1 comment:

Isabelle said...

Je reviens rapidement sur l'attachement : pour un bébé adopté, ce qui compte comme tu l'écris c'est l'attachement qui s'est créé avec le "care-giver"... y compris si celui-ci doit "passer la main" dans le cas de l'adoption plus "tardive" ("tardive" par comparaison avec l'open adoption bien sûr). Il s'agit réellement de développer chez le bébé sa capacité à s'attacher, qu'il pourra transposer à d'autres personnes, dont, le cas échéant, ses parents adoptifs.