Friday, May 02, 2008

Le calme avant la tempête

Notre rencontre avec Nina a été longue , sérieuse et enrichissante. Nous y avons échangé de nombreux renseignements et informations ; elle a appris à mieux nous connaitre, et nous à mieux connaitre son rôle, son travail et les futures étapes qui nous sont réservées.
Elle est concrète , expérimentée et très ouverte... C'est elle le lien entre la mère naturelle et nous ; elle est celle en charge de l'accueil des mères naturelles ( elle est avant tout une super assistante sociale bardée de diplômes!) et ainsi on peut dire qu'elle est l' une des clés de notre futur "matching".
Nous nous sommes entendus dire des informations que nous connaissions déjà , d'autres que nous avions oubliées, d'autres que nous n'avions pas vraiment saisies. Nous avons pu émettre en toute sérénité nos doutes, nos espérances, nos réflexions et surtout notre impatience qui nous use...

Mais après quelques jours de distance sur cet entretien, je me suis surprise de me faire cette reflexion qu'en fait le plus simple est l'étape que nous vivons actuellement. L'attente est certes longue et usante, les dossiers pas toujours agréables à remplir, les questions multiples, mais face aux multitudes de sentiments, faits, actes et autres, auxquels nous allons être un jour confrontés..cela ressemble vraiment à une mer tranquille...avant passage de l'ouragan!

3 comments:

Isabelle said...

L'ouragan des émotions de la rencontre avec la birthmother, de la rencontre avec le bébé ?

L'ouragan de 50 cm et quelques qui va balayer votre vie de couple sans enfants ?


A quand l'avis de tempête ? Viiite !!!

Anonymous said...

Mer tranquille, c'est vite dit. Tu vois bien que ton coeur et ton estomac chavirent comme sur un bateau par gros temps. Après, effectivement l'ouragan affectif qui va déferler sera plus violent mais tellement plus heureux.
Alors, préparez-vous et accrochez vous au bastingage.

la cousine parisienne

Jean-Claude Marguerite said...

La patience est une vertu difficile… Quand ce n'est pas un ami qui demande "alors, vous avez des nouvelles ?", c'en est un autre qui s'inquiète soudain "c'est normal que ce soit si long ?" Ou, pire (hélas, il y a toujours pire, même sous la plus jolie forme), c'est ce petit garçon de 2 ans qui m'a tendu la main hier pour descendre un escalier du métro. Ça, c'est super mignon. Le pire, donc, c'est qu'il a fallu la lâcher, cette main!!!
L'ouragan est dans ma tête trop souvent…

Bref : courage, patientons ! soyons d'une vertu exemplaire (au moins en public)